jeudi 15 janvier 2009

Supplices mayas


Voilà un sujet qui passionne Magali, qui voulait même en intégrer un dans un polar...
Sur ce bas-relief (Yaxchilan, Mexique), une corde à épines passe au travers de la langue de la sacrifiée.
L'autosacrifice était aussi important que le sacrifice d'autrui, et plus la personne avait un rang élevé, plus elle devait souffrir pendant le supplice, pour donner de la valeur au sang versé.
L'arrachement du coeur était le supplice le plus courant des prisonniers (les premiers Espagnols à se risquer en terre maya n'y ont pas échappé); mais aussi on criblait de flèches les condamnés attachés à des arbres, en veillant à ne pas les tuer trop rapidement, car un sacrifié qui souffre est plus apprécié par la terre sacrée.
Charmante société.

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