lundi 20 avril 2009

Le rio Dulce et ses mangroves





























D'abord le rio s'élargit en un vaste lac, appelé El Golfete, où je frissonne au vent du large; Leonardo contourne un îlot minuscule rempli d'oiseaux (toujours ces fameuses "aigrettes"), un vrai spectacle pour Hitchcock ! Ensuite, le rio se rétrécit en un défilé sinueux, et la jungle se jette directement dans l'eau, accrochée à des falaises presque verticales; c'est la mangrove, de part et d'autre, qui abrite des milliers d'espèces semi-aquatiques et d'oiseaux. Le spectacle de la nature est fabuleux, mais à part les oiseaux, on ne voit pas d'animaux, intimidés par les canots à moteur qui sillonnent sans cesse le rio. Leonardo s'enfonce dans les petites criques et coupe le moteur, mais en vain; pas de lamantins, de dauphins, de tortues... Il nous reste à admirer la beauté des reflets dans l'eau, les nénuphars, les arbres dont les racines semblent planer sur l'eau; quelques maisons en bois, abris des Indiens kekchi... A l'approche de Livingston, des colonies de pélicans (cette fois ce sont vraiment des pélicans...)

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