mardi 21 avril 2009

Livingston







Disons-le tout de suite, j'ai été déçue par Livingston... Peut-être j'en attendais trop ?

Rappel: ville garifuna, peuplée de Noirs descendants d'esclaves en fuite, vaguement teintés d'Indiens. Bien sûr il y a la musique - reggae, percussions - mais cela m'a semblé artificiel, destiné aux touristes plus qu'expression de l'âme populaire. La rue principale est d'ailleurs dédiée aux touristes, aux pires, aux groupes qui s'extasient devant les babioles à cinq sous ...Il y a aussi des routards un peu hippies qui consomment des cocktails décapants aux terrasses. Si l'on s'éloigne un peu, c'est la misère, la crasse et les traîne-savates à la mine louche. De toute façon, qu'y a-t-il à faire dans cette ville perdue, à part pomper le touriste ou s'adonner à toutes sortes de trafics ? Quant à la plage, je vous laisse juge.

Un bon point tout de même: le tapado, soupe de poisson à la noix de coco. Exquis.
Photos: à peu près nulles, je vous le concède; très difficile, tout le monde refuse avec une certaine agressivité.

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