dimanche 26 avril 2009

Le mot de la fin

Je le laisse aux singes hurleurs sur le sentier de El Ceibal

samedi 25 avril 2009

Tout a une fin


Et donc je suis revenue en Belgique...

La tête pleines d'images, le coeur plein de souvenirs, et l'esprit un peu plus ouvert !

Tout cela, j'ai essayé de le faire passer dans mon blog; si vous avez tout lu, je vous félicite...

Ce blog contient 379 photos; or, souvenez-vous, j'en ai réalisé 3169 !!! Donc estimez-vous heureux, vous n'avez eu droit qu'à une infime partie de mes clichés. Et à une toute petite partie de mes anecdotes et de mes commentaires - si l'on voyage les yeux ouverts, il se passe quelque chose à chaque seconde, mais comment le raconter ?


Tout cela ne m'empêche pas d'apprécier ma petite Belgique et ses côtes à l'os: admirez ce que Raymond m'a préparé pour me "requinquer" !


Et maintenant mes projets ! la suite logique du Guatemala, le Mexique (je sais, il y a la grippe porcine); me voilà engagée à donner des cours une semaine près de Mexico (eh oui, tous frais payés), et puis je me lance, les musées de Mexico, les villes coloniales, les sites archéologiques...Paraît que c'est beaucoup moins sauvage que le Guate; on verra ! J'espère que vous me suivrez encore, je vous embrasse tous, votre Virginie

Les musées de Guatemala City


Ma dernière journée leur est consacrée... A vrai dire, il n'y a rien d'autre à faire à Guatemala City ! Le musée Ixchel et le musée Popol Vuh, superbes bâtiments modernes l'un à côté de l'autre, abritent pour le premier les costumes et pour le deuxième l'archéologie; très riches collections, passionnantes, mais... photos interdites. Entre autres, plusieurs pièces mystérieuses, les pierres-champignons: un culte aux champignons hallucinogènes ??? On l'ignore.

Le musée d'histoire et d'archéologie est logé dans un bâtiment plus vieillot et les collections ne sont pas mises en valeur; dommage dommage, car elles sont magnifiques, elles aussi, comme ces inestimables parures en jade trouvées dans les tombeaux.. Notamment de très nombreuses sculptures provenant du site de Piedras Negras (un de mes regrets, mais trop loin et trop difficile d'accès); en fait j'ai bien fait d'y renoncer, puisque tout ce qui est intéressant se trouve ici...

Je visite aussi le musée d'art moderne, à la gloire de Carlos Merida, que j'avoue ne pas connaître...

Photos: un magnifique autel en provenance de Piedras Negras (ai fait la photo quand le garde regardait ailleurs)

La cosmovision maya











ou le rite du feu avec un authentique shaman

Jean-François (rappel, mon contact local) m'avait proposé cette rencontre avec un shaman, et j'avais pensé à une représentation pour touristes, peut-être même en groupe, dans un site de ruines mayas... Erreur, il s'agit d'une cérémonie authentique, organisée rien que pour moi, par son ami Roberto, shaman à ses heures.
Pour Jean-François, cela constitue la meilleure conclusion possible à mon voyage. Bien sûr j'ai pu observer les rites indigènes, mêlés de catholicisme, à Chichicastenango ou à Chajul; mais ceci est différent : c'est le rite maya dans toute sa continuité à travers les siècles, perpétué non pas par des paysans analphabètes, mais par une élite locale fière de ses racines.

Mes lecteurs connaissent mon esprit sceptique et rationnel, complètement étranger à toute religion, quelle qu'elle soit. Mais aussi mon respect pour les croyances d'autrui.
J'ai donc joué le jeu avec bonne humeur, et j'ai appris beaucoup, pas seulement sur le plan historique, mais surtout sur le plan humain.
J'ai décidé de ne pas vous donner les détails de cette cérémonie - trop personnelle, et aussi par respect pour Roberto, qui est un homme sincère et chaleureux. Voici juste quelques photos de la préparation du feu...

vendredi 24 avril 2009

Macaw Mountain




Le Parc Paradisio du coin, sauf que c'est dans un décor montagneux, au bord d'un vrai torrent; de grandes volières - on peut pénétrer dans celles des aras- , avec toutes sortes d'oiseaux plus colorés les uns que les autres; mes préférés restent les toucans et les aras ... verts ! Ceux-ci sont en liberté.


Las Sepulturas




Retour au Honduras, à Copan; ai oublié de mentionner cet endroit éloigné de 2 ou 3 km du site principal, ce qui permet d'imaginer l'étendue des villes mayas ! En plein bois, une promenade agréable (les groupes n'y vont pas); des ruines imposantes, mais je suis sûre, chers lecteurs, vous êtes fatigués de toutes ces vieilles pierres; moi par contre je ne m'en lasse pas ! Et je me trouve une mine splendide (la marche, rien de tel)

Danse des masques











Toujours à Antigua, je m'offre un lunch à la Casa Rodrigo, un resto très fréquenté; après le repas, je me promène dans les différents patios, et je tombe (le hasard est avec moi, une fois de plus) sur une troupe de danseurs qui se produit pour un groupe ! Je sors bien sûr mon appareil photos et me mélange au groupe...

Ces danses, au son des marimbas, sont un mélange de traditions aztèques-mayas et de costumes hérités de la conquête; les thèmes sont ceux du combat entre les forces du bien et du mal, entre les hommes et les animaux...; les costumes somptueux trop coûteux tendent à disparaître des cérémonies traditionnelles, on ne les trouve plus qu'au musée ou... au théâtre (au fond les groupes font vivre le folklore, c'est bien)

jeudi 23 avril 2009

Election de Miss College: pour qui votez-vous ??


De retour à Antigua (le périple est presque bouclé), souvenez-vous, journée de shopping et de musées; et tout à fait par hasard, dans le superbe décor du couvent des Capucins, je tombe sur une séance de photos pas banale : il s'agit de l'élection de Miss College, et ces demoiselles en tenue sexy posent pour le titre. Je ne sais pourquoi le photographe (amateur) s'est entêté à les prendre à contre-jour, ce qui m'a fait rater beaucoup de clichés; voici les meilleurs. Pour qui votez-vous ? Moi j'ai fait mon choix (photo illustrant le message)

Election de Miss College: pour qui votez-vous ??

http://picasaweb.google.com/vigounir/MissCollege#

mercredi 22 avril 2009

Les marchands du temple
















Il y a les officiels, l'immense boutique de l'église (admirez les prix, 10 qu=1 dollar); il y a les marchands à la sauvette, qui vendent des sucreries et des gâteaux, ou des rafraîchissements; et surtout, il y a le marché...un marché couvert rempli de bondieuseries (toutes les mêmes) jusqu'à l'écoeurement.
Le commerce pieux a encore de beaux jours devant lui !

Esquipulas







Adversaires de Lourdes et autres Fatima, s'abstenir. Une très belle basilique blanche de style colonial, un Christ en bois noir supposé miraculeux, et le rendez-vous de milliers de fidèles remplis de ferveur. Cour des miracles, avec mendiants estropiés; longue file pour s'approcher du Christ noir; messe diffusée par haut-parleur; foule sans cesse en mouvement, ceux qui entrent et ceux qui sortent; chants repris en choeur - et pique-nique au pied des marches: c'est dimanche à Esquipulas.

Les musées de Copan











Incontournables ! Celui situé dans les ruines expose, en plus de la copie de Rosalila, les stèles et sculptures authentiques qu'on a cru bon de protéger, à la fois des brigands et des intempéries. Un must ! L'autre, installé dans un vieux couvent sur la grand-place de la ville, abrite des pièces trouvées dans les tombes, notamment de superbes masques en jade (photos interdites, malheureusement).

L'autel Q


Une des plus célèbres sculptures de Copan: sur les 4 faces sont représentés les 16 rois de Copan, dont le dernier, Yax Pac, est le commanditaire de l'ouvrage; sous l'autel, on a découvert des os de jaguar et de perroquets; la tombe de Yax Pac, toute proche, a malheureusement été pillée bien avant l'arrivée des archéologues.

Les stèles de Copan
















Universellement connues, à l'effigie de Lapin 18; sur l'une d'entre elles subsistent des traces de peinture rouge - l'effet devait être saisissant !





La barbe était probablement postiche, comme en Egypte...

Rosalila




Les mayas superposaient les constructions... En fouillant sous un temple, les archéologues ont découvert un temple intact, baptisé Rosalila parce qu'il a gardé ses couleurs d'origine; sous Rosalila, le temple Margarita... Ce qui laisse supposer que bien des merveilles sont encore à découvrir !
Une réplique grandeur nature de Rosalila est visible au musée du site. Impressionnant ! Vous imaginez toutes ces constructions colorées au milieu de la jungle ??

Le jeu de pelote







Très bien conservé... Le but était de toucher avec la balle les buts en forme de tête de perroquet ! Pas facile, si l'on tient compte qu'on ne pouvait toucher la balle (4 kgs) ni avec la main ni avec le pied.



Rappel: le perdant - ou le gagnant - était sacrifié aux dieux.

L'escalier des hiéroglyphes







L'oeuvre du roi Coquillage-Fumée (représenté sur la stèle)... 63 marches racontant l'histoire de Copan ! Détruit en partie, il fut reconstitué à une époque où l'écriture maya n'était pas encore déchiffrée: vous comprenez la suite, les lettres sont mélangées et le casse-tête occupe toujours les archéologues. Désormais protégé par un toit; une statue manque, donnée en paiement et puis disparue...



Copan: les ruines mayas






















A part la pyramide du Grand Jaguar à Tikal, rien ne peut rivaliser avec Copan, et les fouilles continuent à mettre à jour de fabuleux trésors. Le site est très fréquenté - tous les groupes y font un arrêt; dans le parking, c'est un ballet incessant de cars de toutes nationalités (et un des rares endroits où les toilettes sont dégueu)
Les intempéries causent de nombreux dommages, aussi on remplace petit à petit les stèles par des copies (les originaux sont au musée), et on a même détourné la rivière qui menaçait les temples et palais d'érosion.
Comme à Angkor, la végétation a pris possession des lieux; de grands espaces sont maintenant dégagés, et si Stephens (le découvreur) revenait, il ne reconnaîtrait pas "son" site (il l'avait acheté pour quelques dollars).
Voici quelques vues de la cité du fameux Lapin 18

mardi 21 avril 2009

Copan Ruinas
















Me voici au Honduras !! La frontière ? Très simple, une petite taxe en dollars, et tu peux rester 72 heures au Honduras, pour visiter les ruines de Copan.

Copan Ruinas, en fait, ce n'est pas les ruines, mais le nom de la petite ville qui vit du tourisme aux ruines de Copan...
C'est un lieu assez charmant, des maisons basses colorées, parfois un étage avec balcon; un peu semblable à Antigua, mais en beaucoup moins chic.

Les hommes - particulièrement actifs - arborent tous le même chapeau.
Des hippies-rastas occupent une rue piétonne, vendent des bijoux et mettent un peu d'ambiance musicale le soir; à côté de ces jeunes blancs "alternatifs", de vrais Indiens tentent d'écouler de l'artisanat industriel - mais comme au Guatemala, trop de vendeurs pour le nombre de touristes; il est clair que la vie est dure pour ces gens.

Yat Balam, c'est mon hôtel, 4 chambres pleines de charme tenues par des proprios adorables.