samedi 21 mars 2009

Pour en finir avec Livingston

Pour ceux qui l'ignorent, Livingston est sur la cote, au bout d'un rio, et seulement accessible par bateau; autrefois refuge d'esclaves noirs en fuite - je vous passe les details historiques -, un peu metisses d'Indiens, les Garifuna sont donc noirs, et quand on arrive a Livingston, ca fait un choc, car il n'y a pas de Noirs au Guatemala. La musique et le soleil aidant, on trouve ca tres sympa. Et puis on se promene; dans la rue centrale, des backpakers en tong (qui dormirontsdans les hostels bas de gamme) ou des groupes en short qui ne font que passer, histoire d'acheter quelque bricole de pacotille. Et si on s'aventure en dehors de cette rue, on voit la salete, immonde, les filles provocantes, les mamas obeses, les gamins insolents et les mecs qui glandent. Misere physique et morale. Mon hotel est comme un ilot de luxe dans cet ocean de pauvrete. Bien garde par les chiens. Et je parie que les benefices ne profitent meme pas a la population... (c'est la chaine Villas de Guatemala, et je suis curieuse de connaitre les proprios). Par contre, dans la mangrove, les Indiens Quiqche vivent comme autrefois, a la dure, dans des paillottes en planches. Deux etudiants Quiqche m'ont demande de les emmener en ville dans mon bateau, ce que j'ai fait (Leonardo approuvait, mais la decision me revenait, puisque je paie); ne parlaient pas anglais, pour eux l'espagnol est la seconde langue; polis, dignes, tellement differents des Garifuna, et pourtant dans la meme misere. L'avenir du pays ????

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